Odile Racine: Les extensions verbales en swahili standard [PDF]

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EALD East African Languages and Dialects Volume 24

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ISBN 978-3-89645-907-7 SKU: 907 Categories: , Tags: , , ,

Description

2015
IV, 251 pp.
19 figures, 3 tables, index

Text language: French

Swahili is one of the best documented Bantu languages, but yet some grammatical aspects, especially the syntax, are not discussed adequately. This study examines standard Swahili that has its original roots in Zanzibar. The analysis is oriented towards the Théorie de l’Énonciation (“Theory of Utterance”) by Antoine Culioli and shows that extensions mark and connect several action types. Extensions are no peculiarities in that language, since you find them all over the family of Bantu languages and beyond.

Extensions are morphemes that are placed between the verbal root and the marker of modality. At the verbal root, they reveal semantic nuances and some extensions result in a modification of number of their direct arguments, which are connected to the predicate or their rearrangement.

After a presentation of the principal theoretical tools that are used in the study, the analysis is divided in three parts: morphology, simple extension and finally combinations of extensions. At that, three types of extensions are determined.

The collection of data was carried out on precise rules. The corpus consists of selected examples from dictionaries and was confirmed by examples from literature, the daily press, the public that was surveyed or small talks. The analysis is based on the Swahili of the inhabitants of Dar es Salaam and Zanzibar.

Description en français:

Le swahili est une des langues bantu les mieux décrites pourtant certains aspects de sa gram­maire et surtout de sa syntaxe n’ont pas fait l’objet d’une étude très poussée. Le swahili standard dont il est question dans cette étude est issu du parler de la ville de Zanzibar. L’analyse proposée ici s’inspire de la Théorie de l’Énonciation élaborée par Antoine Culioli et se propose de démontrer que les extensions mar­quent plusieurs types d’opérations et plusieurs types de mise en relation. Celles-ci ne sont pas une particularité de cette langue puisqu’on les retrouve dans toute la famille bantu et même au-delà. Les extensions sont des morphèmes qui se placent entre la racine/base verbale et le marqueur de modalité (appelé voyelle finale par ceux qui se réfèrent à une présentation morphologique). Elles apportent des nuances sémantiques à cette base verbale et entraînent, du moins pour certaines d’entre elles, une modification du nombre d’arguments directement liés au prédicat ou bien leur réagencement.

Après une présentation des principaux outils théoriques utilisés, l’analyse proposée se déroule en trois parties : la morphologie, l’étude des extensions simples et enfin celle des combinaisons d’ex­ten­sions. Trois types d’extensions ont été relevés : celles que l’on observe avec des procès de type compact, celles qui apparaissent avec des procès fragmentés enfin les plus complexes dans leur fon­ction­nement syntaxique, les extensions qui marquent des intrications de relations.

La collecte des données a été menée selon des règles précises. Le corpus est constitué d’occur­rences isolées relevées dans les dictionnaires et vérifiées par des occurrences en contexte recueil­lies dans la littérature, la presse, la publicité ou lors de conversations de la vie quotidienne. L’interprétation s’appuie sur la glose fournie par des habitants de Dar-es-Salaam et de Zanzibar.

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